Contexte
Le musée d’histoire de Marseille est un musée qui propose une offre culturelle innovante et pédagogique. Fondé en 1983 il ferme en 2012 pour des travaux de rénovation et rouvre moins de 12 mois plus tard avec une nouvelle valorisation du patrimoine culturel et urbain de la ville, qui s’inscrit dans la perspective de Marseille Capitale Européenne de la Culture en 2013.
Le nouveau parcours muséographique s’appuie sur deux idées majeures :
- Marseille est la plus ancienne ville de France
- Marseille est une ville portuaire ouverte sur la Méditerranée
Partant de ces deux évidences, l’histoire de la ville se découvre au travers d’un fil d’Ariane maritime qui relie treize séquences chronologiques, des premières occupations préhistoriques aux développements urbains contemporains.
Nous avons été interrogés sur ce projet pour travailler au côté du studio de scénographie Adeline Rispal sur la conception et la création du parcours sonore.
Gallerie médias
Réalisation
L’exposition est scénographiée sur 6 500m2 et le son est partout dans l’exposition. Cette dernière a été scindée en 13 séquences retraçant 13 périodes historiques marquantes pour la ville, retraçant 2600 ans d’histoire. Nous avons travaillé les sons pour créer une trame sonore à chaque séquence. Le son est une « tapisserie » qui vient apporter un côté immersif à l’expérience vécue par le visiteur, il enrichi les éléments présentés au public. L’idée principale de la création sonore étant de ramener le visiteur dans le Marseille de l’époque de la salle qu’il visite. On suit ainsi les évolutions culturelles et technologiques au travers du son. Les effets de la réalité augmentée, les reconstitutions en 3D, les paysages sonores permettent d’embarquer dans une grande machine à voyager dans le temps.
Pour le musée d’histoire de Marseille nous avons créé une trentaine de bandes sons d’une durée moyenne de trente minutes chacune.
Nous avons également réalisé la sonorisation de l’exposition, principalement avec des hauts parleurs disséminés dans chaque salle (jusqu’à 12 dans certaines salles) permettant une immersion totale tout en valorisant une acuité sonore faible afin d’apporter une couleur à l’exposition. Le son est partout, mais n’est pas intrusif. Il est entendu mais n’est pas fait pour être écouté, c’est une part entière du décor.
Seul le dernier dispositif, qui est un portrait de la ville de Marseille contemporaine est conçu pour être écouté.
