Les deux salles reconstituées veulent retranscrire l’ambiance de l’époque, les différents temps et diverses lumières de la journée pour susciter la présence de Léonard de Vinci dans le lieu.

L’atelier est reproduit fidèlement à l’original. Le mobilier est fabriqué sur les plans de l’époque qui ont été retrouvés. Les vitraux à cives créer une atmosphère envoûtante d’ombres et de lumières. Les manuscrits de l’artiste sont exposés, sa table de travail est recréée, on y trouve même un cabinet de curiosités. Notre équipe a mis en place un dispositif de diverses diffusions sonores réparties et dissimulées dans l’espace :

• Des hauts parleurs
• Des vibreurs sur divers éléments du décor (la mise en vibration de la matière permet la diffusion du son de manière homogène sur l’objet sonorisé). On entend par exemple l’artiste dessiner sur sa table à dessins.

Nous avons travaillé les diverses bandes sonores avec les sons de l’atelier et des éléments présents. La voix off de Léonard de Vinci guide les visiteurs sur le parcours, complétée par la mise en avant des éléments grâce à la lumière.

Pour le boudoir, nous avons réalisé un mastering de la bande son diffusée, mêlant musique et voix off de l’artiste. Nous accompagnons ainsi le film projeté du plafond sur une vitre semi-réfléchissante et qui retranscrit la rencontre entre un visiteur et Léonard de Vinci au travers d’une production audiovisuelle utilisant la « technologie ghost ».

Au total c’est une boucle sonore d’une dizaine de minutes que nous avons mis en place.

Scénographie : Bernard Fric et Jean-Baptiste Pontecorvo.